Promotion du secteur énergétique de l’Égypte
Par suite d’une hausse de la demande, d’une capacité insuffisante de production et de transmission ainsi que d’une infrastructure à la fois désuète et insuffisante, l’Égypte manquait sérieusement de production d’électricité entre 2014 et 2018. Il était courant, durant le plus fort de la crise à l’été de 2013, que des pannes se produisent tous les jours et durent 10 heures. En 2014 et en 2015, l’industrie lourde s’est trouvée sans énergie, ce qui a réduit la compétitivité du secteur privé du pays.
En 2015, le gouvernement a présenté un plan d’urgence visant à doubler la capacité de production d’électricité d’ici 2020. La SIACE a souscrit la construction de centrales à gaz à Assiut, West Damietta Port Said, Hurgada et Sharm El Sheikh, dont la capacité installée totale est de 2 672 MW. Elles ont servi à stabiliser le réseau d’électricité et à garantir la charge de base. En fournissant des sources d’électricité stables aux grandes industries qui ont des besoins en électricité haute tension, cela contribuera à accroître la compétitivité de l’Égypte.
Le plan énergétique du gouvernement prévoit que l’Égypte produira au moins 20 % de son énergie à partir de ressources renouvelables d’ici 2022 et jusqu’à concurrence de 40 % d’ici 2035, une hausse de 3 %. Le complexe solaire Benban, un projet de 1,8 GW, consiste en 30 centrales solaires distinctes développées par différentes entreprises, dont le coût total sera d’USD 4 milliards. Le complexe produira suffisamment d’énergie pour alimenter des centaines de milliers de domiciles et d’entreprises. La SIACE a assuré Alcazar Energy qui a construit quatre centrales solaires de 50 MW. Le projet s’inscrit dans le programme égyptien Nubian Suns Renewable Energy Feed-in Tariff (FiT) annoncé en septembre 2014, qui à son tour s’inscrit dans la stratégie d’énergie renouvelable 2035 du gouvernement égyptien.